Une réaction au courrier reçu à la Mairie de Bayons au sujet du tir de loup.
A la lecture de ces deux courriers , je ne peux m’empêcher de réagir compte tenu du ton employé et de l’inexactitude de certains propos. Toutefois je trouve dans ce premier message une attaque anormale d’une commune et de son Maire, au demeurant non concerné par des mesures prises au niveau national.
Tout d’abord permettez-moi de me présenter comme quelqu’un vivant aussi en milieu rural depuis toujours, très attaché à ce territoire que je parcours depuis de nombreuses années, passionné de nature et accompagnateur montagne.
Le retour naturel du loup :
En 1992,pendant que nous aménagions à Bayons pour 4 ans , le loup faisait son retour naturellement sur le territoire Français. Cette observation à l’occasion d’un comptage d’ongulés dans le parc du Mercantour fut rendu publique et entraîna quelques années plus tard la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire Présidée par Monsieur Estrosi . Sa conclusion démontra qu’il n’existait aucune preuve tangible de réintroduction de cette espèce ( document disponible si besoin) et que cet animal ignorait les frontières que nous avions tracé entre l’Italie et la France.
La France, regorgeant de gibier, permis l’expansion du loup jusqu’à atteindre à ce jour une population d’environ 300 loups. (voir chiffres ONCFS). Comme tout prédateur ( le meilleur ami d’une espèce reste son prédateur) le loup régule les populations d’ongulés ( sangliers, chevreuils, chamois etc) mais aussi toute proie facilement abordable dans certains cas, comme le mouton.
Les problèmes pour l’élevage :
Des moyens financiers furent apportés pour permettre aux éleveurs français de pouvoir protéger leur troupeau ( filets, chiens de protections, aménagement de cabane pastorale, aide berger…). La plupart du temps ceux-ci permettent une réduction importante d’attaque, mais entrainent une modification dans le gardiennage des troupeaux qui étaient et le sont parfois encore, laissés sans surveillance. Le stress réel d’un troupeau attaqué et d’un éleveur traumatisé est légitime , chacun doit y être sensible.
Les chiens de protection bien éduqués, mais aussi la présence humaine restent le meilleur moyen de protection du troupeau contre des prédateurs. Certes, partager un territoire n’est pas facile, et occasionne parfois quelques problèmes de cohabitation… et quelques morsures. N’oublions pas qu’en France plus de 7 millions de chiens sont présents pour environ 500 000 morsures déclarées par des labradors et autres gentils toutous…
Quelles solutions ?
l’éradication :Oui, nos ancêtres ont éradiqué le loup au début du siècle dernier, mais aussi d’autres espèces ( en route actuellement pour la 6ème grande extinction massive) et déboisé à outrance les forêts Oui, nous sommes capable d’éradiquer le loup de France, mais pour combien de temps ? d’autres viendront d’Italie , de Suisse et d’Allemagne combler cet espace laissé vide causant encore plus de problèmes qu’actuellement. Le problème n’est-il pas aussi ailleurs : coût de la viande ovine Française dévalorisée et bien en dessous des produits importés de Nouvelle-Zélande …, subventionnement important de nos exploitations qui ne peuvent vivre sans cela…
Les tirs : pour ceux pratiqués actuellement, une étude ( Prédator control should not be a shot in the dark ) menée dans plusieurs régions du globe à ce sujet démontre une aggravation des problèmes en cas de tir, avec une augmentation ou aucun effet sur le nombre d’attaque du bétail. De ce fait, il est évident que cette mesure réalisée actuellement ne sert qu’à nos élus à acheter, momentanément, une paix sociale
La cohabitation : la solution à mon avis la plus humaine dans un monde qui me semble de plus en plus extrémiste et intolérant. En effet, après l’éradication du loup de France, à qui le tour ?
Ce message, envoyé à la commune de Bayons et son Maire, ne fait qu’envenimer le débat , sans apporter de solutions. Je ne peux que comprendre la réaction épidermique du Maire de Bayons, même si sa réponse comporte quelques erreurs ou méconnaissance du sujet.
Si nous voulons une cohabitation intelligente entre l’homme et la nature sauvage , nous avons les moyens, si nous ne voulons pas, nous trouvons des excuses.
Pour terminer, je suis à la disposition de qui que ce soit pour en discuter, en toute simplicité et respect.
Marc Linares
La Motte du caire
Ce bel oiseau blanc et noir, ailes tachetées, épaules blanches, sous-caudales rouges, nuque rouge chez le mâle, calotte rouge chez le jeune, séparée de la joue par une bande noire a été vu plusieurs jours de suite après la chute de neige du 10 décembre 2008 en train de se nourrir, longuement, sur les boules de gras destinées aux mésanges, au pied du Village. Peut-être l'avaient-elles invité pour les fêtes de fin d'année ? Il s'agit d'un pic épeiche, il mesure 21 cms. Nous avons pu l'identifier grâce à l'ouvrage sur les oiseaux , prêté par A. P. (Guide des Oiseaux, Sélection du Reader's Digest).
article : D.Martel
Iphiclides podalirius (Linné, 1758) Le Flambé
Photo extraite du livre « Les papillons de jour » de Tristan Lafranchis
Ce papillon a été observé sur les lavandes du pied du village de Bayons, cet été la première fois le 4 août 2008. Il est revenu les jours suivants à plusieurs reprises. Le Flambé se reproduit parfois dans les jardins et vergers non traités.
article, Denise Martel
JUILLET - AOUT 2009
Cette année, dès le début de juillet, un Flambé est venu chaque jour sur les lavandes du pied du Village. Il est vrai qu’elles étaient bien mûres, bien exposées au soleil et arrosées. A partir de début août, on pouvait admirer deux, puis quatre Flambés. Il est vrai qu’un cerisier non traité est à proximité. Il a sûrement accepté volontiers d’abriter les larves de ce beau papillon.
Ces lavandes sont certainement un restaurant quatre étoiles pour nos papillons car ils sont en variétés incalculables. La floraison se termine mais l’an prochain vous êtes invités à venir les contempler. Leurs couleurs sont magnifiques.
JUILLET - AOUT 2009
Cette année, dès le début de juillet, un Flambé est venu chaque jour sur les lavandes du pied du Village. Il est vrai qu’elles étaient bien mûres, bien exposées au soleil et arrosées. A partir de début août, on pouvait admirer deux, puis quatre Flambés. Il est vrai qu’un cerisier non traité est à proximité. Il a sûrement accepté volontiers d’abriter les larves de ce beau papillon.
Ces lavandes sont certainement un restaurant quatre étoiles pour nos papillons car ils sont en variétés incalculables. La floraison se termine mais l’an prochain vous êtes invités à venir les contempler. Leurs couleurs sont magnifiques.
L’écaille chinée –
Nous l’avons vu, lui aussi cet été, se restaurer sur les mêmes lavandes que le Flambé. Il est légèrement plus petit que le Flambé. L’écaille chinée ou callimorphe (Euplagia quadripunctaria) est un papillon de la famille des Actiidae. C’est un papillon des bois clairs et des broussailles qui vole aussi bien la nuit que le jour. (Internet)